Qu’est-ce que le Diploma in Business English (DBE) et est-il le bon choix face au BEST ?

Femme d'affaires de dos à un carrefour de carrière, choisissant entre une voie d'expertise individuelle et une voie de management d'équipe.

L’essentiel à retenir : Le “Diploma in Business English” (DBE) est un programme de spécialisation, non une certification standardisée, pour maîtriser l’anglais professionnel. Contrairement aux tests BEST, il développe des compétences concrètes (négociation, réunions) à long terme, idéal pour la carrière. Il forme à des situations réelles, exige un niveau B1. Choisissez le DBE pour une compétence durable, pas un score.

Perdu entre le Diploma in Business English (DBE) et le BEST ? Vous n’êtes pas seul face à ce choix crucial pour votre carrière. Ce guide démêle le vrai du faux autour de ces certifications pour transformer votre confusion en stratégie gagnante. Découvrez comment le DBE, une formation diplômante à l’anglais professionnel, se démarque des certifications standardisées comme le BEST – et pourquoi votre niveau, vos objectifs et votre secteur doivent guider votre décision. Avec des analogies percutantes et des critères stratégiques, on vous donne les clés pour choisir votre meilleure option, sans jargon inutile.

Diploma in business english : démêler le vrai du faux pour votre carrière

Le mythe du “diploma in business english” unique

Vous tapez “diploma business english vs best” et vous tombez sur des dizaines de programmes ? Pas de panique : le Diploma in Business English (DBE) n’est pas une certification standardisée comme le TOEIC ou le Cambridge BEC. C’est un programme de formation diplômant, proposé par des établissements privés, avec des contenus et coûts variables.

Comparez cela à un “Master en Marketing” : chaque école a sa version. À l’inverse, une certification comme le TOEIC est une épreuve unique, reconnue partout. Le DBE, c’est une formation complète, souvent associée à des stages, tandis qu’un test comme le TOEIC reste une photo ponctuelle de votre niveau.

BEST : ne cherchez pas un test, trouvez votre meilleure stratégie

“BEST” n’est pas un examen concurrent, mais un piège de formulation. Vous cherchez en réalité la meilleure option entre deux profils : celui qui veut un diplôme pour booster sa carrière, et celui qui a besoin d’une certification pour prouver son niveau en anglais professionnel.

  • Objectif court terme ? Optez pour un test comme le TOEIC ou le Cambridge BEC (résultats en 1 mois, budget €200-300).
  • Objectif long terme ? Un DBE (6-9 mois, budget €5,000-15,000) avec stage inclus.
  • Niveau d’anglais ? Le DBE exige un B1 minimum, les certifications acceptent les B1+.

Le vrai choix se résume à ceci : voulez-vous une preuve de niveau (certification) ou un bagage professionnel (programme diplômant) ? Vos ambitions professionnelles trancheront. Concentrez-vous sur l’option alignée avec votre projet.

Formation diplômante vs anglais général : le match des objectifs

Le “business english” : l’arsenal du professionnel

L’anglais des affaires n’est pas une option de confort, mais un outil de performance. Si vous devez écrire un email percutant ou négocier un contrat transfrontalier, ces formations vous transforment en communicateur stratégique.

  • Rédiger des emails professionnels : Apprenez à formuler des demandes précises, à structurer un message selon la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) et à utiliser les formules de politesse adaptées.
  • Mener des réunions en anglais : Maîtrisez les expressions pour animer un débat, synthétiser les points clés et gérer les désaccords avec tact.
  • Techniques de négociation : Décryptez les techniques de persuasion anglo-saxonne, du “win-win” à l’art de poser des questions fermes sans froisser.
  • Réseautage professionnel : Transformez les échanges informels en opportunités grâce à des formulations élégantes pour lancer une conversation, présenter son parcours ou relancer un contact.
  • Vocabulaire sectoriel : Intégrez les termes spécifiques à votre domaine, qu’il s’agisse de finance (“cash flow, ROI”) ou de tech (“scalabilité, cloud computing”).

Attention : ce type de formation exige un socle solide (B1 minimum). Impossible de jouer en championnat sans avoir maîtrisé les bases.

L’anglais général : le passeport pour la communication quotidienne

Imaginez-vous en voyageur : l’anglais général est votre billet d’entrée. Il vous permet de commander un café à Londres, de comprendre un contrat de colocation à New York ou de discuter avec des collègues non anglophones.

Choisir entre le Business English et l’Anglais Général, c’est comme choisir entre des chaussures de randonnée pour un trek et des baskets pour le quotidien. Les deux sont utiles, mais pas pour le même terrain.

Cette formation s’adresse aux débutants (A1) comme aux intermédiaires (B1) qui visent l’autonomie dans la vie courante. Parfait pour préparer un départ à l’étranger, un séjour universitaire ou simplement communiquer avec des clients non francophones.

À noter : si votre objectif professionnel est flou, commencez par renforcer vos bases en anglais général. Une progression naturelle qui évite les frustrations.

Le grand comparatif : programme diplômant face aux tests de certification

Formation approfondie ou validation de niveau : deux logiques différentes

Les programmes diplômants et les tests de certification reposent sur des philosophies opposées. Le premier développe des compétences sur la durée, le second mesure un niveau acquis via un examen unique. Exemple avec le Linguaskill General et Business : ces certifications testent votre anglais sans former.

CritèreProgramme diplômant type “DBE”Tests de certification – ex: Linguaskill Business, TOEIC
Objectif principalAcquérir des compétences pratiques et stratégiquesMesurer et certifier un niveau de compétence
Durée / FormatPlusieurs semaines/mois, cours structurés (ex: EF Advanced Diploma intensif)Examen ponctuel (2-3 heures)
Ce qui est évalué/développéMaîtrise des situations professionnelles (réunions, négociations)Compréhension écrite/orale, vocabulaire métier
Type de validationContrôle continu, projets, diplôme reconnu + certificats complémentairesScore CECRL (Linguaskill) ou global (TOEIC)
Idéal pour…Professionnels visant une montée en compétences concrètesCandidats devant prouver un niveau requis pour un poste ou une formation

Le DBE, tel que l’EF Advanced Diploma, combine cours de langue générale, spécialisation sectorielle (ex: marketing) et expérience professionnelle. À l’issue, vous obtenez un diplôme reconnu et des certificats complémentaires. En revanche, le Linguaskill Business se limite à un test de 3 heures évaluant vos compétences en contexte professionnel.

⚠️ Attention au piège : un test comme le TOEIC (score sur 990) ne prépare pas aux réalités professionnelles. Vous pourriez avoir un bon score sans maîtriser la communication interculturelle. À l’inverse, un programme diplômant (6-9 mois) forme à des scénarios concrets, mais exige un niveau B1 et un investissement régulier.

Conseil clé : Pour une montée en grade ou un MBA, préférez un diplôme. Pour une validation rapide (visa, promotion), optez pour le Linguaskill Business (éligible au CPF, format 100% en ligne adapté à un emploi du temps chargé). Le TOEIC reste pertinent pour les entreprises exigeant un score brut, mais le Linguaskill Business offre une analyse détaillée des compétences, avec résultats en 48h.

Comment choisir la meilleure option pour votre projet professionnel ?

Votre carrière, votre choix : les 3 questions stratégiques à vous poser

Le DBE (Diploma in Business English) et le BEST ne sont pas des certifications universellement reconnues dans leur acception exacte. En revanche, cette comparaison peut s’inscrire dans un cadre plus large : Business English vs General English. Voici trois questions pour orienter votre choix.

  1. Quel est mon objectif immédiat ? Ai-je besoin d’une certification rapide pour mon CV (-> test standardisé comme le TOEIC) ou d’une montée en compétences concrète pour mon poste actuel (-> formation diplômante en Business English) ?
  2. Quelles sont les exigences de mon secteur/entreprise ? Consultez les offres d’emploi ou contactez les RH. Certains domaines valorisent les scores TOEIC/BEC, d’autres exigent des certifications spécifiques, comme le Diploma in French for Business (DFB) reconnu par la Chambre de commerce franco-britannique.
  3. Quel est mon niveau de départ ? Si vous êtes en dessous du B1, un programme diplômant en Business English sera difficile. Optez d’abord pour un renforcement en anglais général.

La reconnaissance : le nerf de la guerre

Une certification n’a de valeur que si elle est reconnue par vos cibles professionnelles. Un diplôme impressionnant sur le papier mais inconnu des recruteurs de votre secteur aura moins d’impact qu’un score à un test standardisé qu’ils connaissent et valorisent.

Un diplôme impressionnant sur le papier mais inconnu des recruteurs de votre secteur aura moins d’impact qu’un score à un test standardisé qu’ils connaissent et valorisent.

Pour le Business English, privilégiez les certifications reconnues par les entreprises et institutions. Le TOEIC, les Cambridge Business Certificates (BEC) ou encore le Linguaskill sont des références mondialement validées. Pour une approche diplômante, vérifiez si le programme (comme le DFB) est référencé par des acteurs clés de votre secteur. La reconnaissance par les universités et les entreprises doit guider votre décision.

Synthèse : formation diplômante ou test, le verdict

Le Diploma in Business English (DBE) est une formation approfondie pour développer des compétences professionnelles clés (rédaction, négociation, communication). Il s’adresse aux professionnels visant un projet de long terme. Les tests BEST (TOEIC, BULATS) valident un niveau précis, utile pour répondre à des besoins immédiats (embauche, mobilité).

Votre choix dépend de :

  • Objectif : Carrière structurée vs. validation rapide.
  • Niveau : B1+ pour un DBE, ou certification (A2-C1) pour un BEST.
  • Secteur : TOEIC pour le commerce, Cambridge pour l’enseignement, BULATS pour les métiers techniques.

Le DBE est un investissement stratégique, tandis que le BEST répond à des besoins opérationnels. Priorisez selon vos ambitions.

Les prochaines étapes

Démarche concrète pour décider :

  • Étape 1 : Testez votre niveau (Preply, Linguaskill). Un score < B1 oriente vers un BEST.
  • Étape 2 : Ciblez votre objectif (leadership en entreprise vs. expatriation).
  • Étape 3 : Analysez les attentes du marché (offres d’emploi, experts). Le TOEIC est requis dans 62 % des postes en commerce international (EF Education First).

Vous maîtrisez les enjeux. DBE pour un saut de carrière, BEST pour un besoin ciblé. Prêt à agir ?
Le Diploma in Business English forge des compétences durables pour l’entreprise, tandis que les tests de certification valident un niveau précis. Votre choix se joue sur 3 critères : objectif concret, niveau actuel, attentes du secteur. Prêt à franchir le pas ? Évaluez, ciblez, agissez : votre communication professionnelle n’attend que vous !

FAQ

Quelle est la meilleure certification en anglais des affaires ?

La « meilleure » certification dépend de votre objectif. Si vous devez valider un niveau rapidement (pour un CV ou une promotion), le TOEIC ou Linguaskill Business sont incontournables. Ils offrent un score standardisé reconnu mondialement. Pour une montée en compétences concrètes, un Diploma in Business English (DBE) est idéal : formation structurée sur des situations réelles (négociation, réunions), souvent proposé par des établissements spécialisés. Priorisez le premier si vous avez besoin de « prouver » votre niveau, le second si vous voulez le faire évoluer durablement.

Quelle est la différence entre l’anglais des affaires et l’anglais général ?

L’anglais général est votre « fondamental » : grammaire, vocabulaire courant, conversation. C’est la base, comme des chaussures pour marcher au quotidien. L’anglais des affaires est un équipement pointu : vocabulaire sectoriel (finance, marketing), rédaction de mails percutants, techniques de négociation. C’est l’équivalent de chaussures de trail pour un marathon professionnel. Vous avez besoin du premier pour attaquer le second : pas de négociation fluide sans une maîtrise des bases.

À quel niveau se situe l’anglais des affaires ?

L’anglais des affaires s’adresse à des B1 et au-delà. Si vous débutez, commencez par un anglais général pour consolider vos bases. Le Business English suppose déjà une capacité à tenir une conversation simple et à comprendre des textes sans dictionnaire. C’est un « niveau supérieur » : vous apprenez à utiliser l’anglais comme un levier stratégique, pas seulement un outil de survie.

Quelle est la différence entre l’anglais simple et l’anglais des affaires ?

L’anglais simple (ou général) est polyvalent : il couvre les situations de la vie courante (voyages, cinéma, discussions). L’anglais des affaires est ultra-ciblé : vous y apprenez à structurer un rapport, à argumenter dans une réunion, à rédiger un e-mail avec un ton adapté. C’est comme passer d’un couteau suisse à une scie à métaux : moins polyvalent, mais redoutablement efficace dans son domaine.

Quelle certification en anglais est la plus pertinente ?

La pertinence se mesure à l’aune de vos besoins. Pour un diplôme (comme un DBE), misez sur une formation diplômante si votre objectif est de transformer vos compétences sur le long terme. Pour une validation de niveau, le TOEIC ou Linguaskill Business sont les références, surtout en contexte de recrutement ou de mobilité. Vérifiez toujours la reconnaissance : un score à un test vaut parfois plus qu’un diplôme méconnu.

Quelle certification est la plus demandée par les recruteurs ?

Les certifications standardisées dominent : le TOEIC (spécialisé business) et Linguaskill Business sont les plus citées dans les offres. Pourquoi ? Elles offrent un benchmark clair : un score à l’échelle CEFR. Les diplômes comme le DBE sont moins fréquents, mais valorisés dans des secteurs où l’expertise métier est clé (consulting, commerce international). Enquêtez dans votre domaine : certaines industries préfèrent les diplômes d’établissements reconnus (ex : Chambres de commerce franco-britanniques).

L’anglais des affaires est-il réellement en demande ?

Indéniablement. Une étude LinkedIn cite l’anglais des affaires comme l’une des 5 compétences les plus recherchées en 2023. Pourquoi ? Il permet de négocier, de rédiger des documents stratégiques, de collaborer avec des équipes internationales. Mais attention : cette demande s’adresse à ceux qui le maîtrisent au-delà du B1. Un niveau basique ne suffit pas. C’est un levier, pas une formalité : investissez-y si vous visez des responsabilités.

Comment passer de l’anglais courant à l’anglais des affaires ?

Voici votre plan d’attaque en 3 étapes :

  • Renforcez vos bases : pas de Business English sans un B1 solide. Replongez dans l’anglais général si nécessaire.
  • Immergez-vous dans le vocabulaire métier : suivez des podcasts sectoriels, relisez des rapports de votre domaine, notez les expressions clés.
  • Pratiquez des scénarios réels : entraînez-vous à rédiger des mails professionnels, simulez des réunions ou des pitchs. Un mentor ou une formation (comme un DBE) accélère ce processus.

Pourquoi étudier l’anglais des affaires ?

Parce qu’il transforme votre anglais en actif professionnel. Vous gagnez en confiance pour :

  • Négocier avec des clients étrangers
  • Présenter des stratégies en anglais
  • Rédiger des documents percutants

C’est un levier pour la mobilité internationale, les promotions, ou simplement pour briller dans un environnement multiculturel. Et si vous optez pour un DBE, vous cumulez compétences linguistiques et stratégies managériales : un combo gagnant pour les carrières à l’international.

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