Le CILS ou le CELI : quel diplôme d’italien choisir pour les universités ou pour valoriser ses origines ?

Étudiant sur un campus symbolisant le choix à faire entre le diplôme d'italien CILS et la certification CELI.

L’essentiel à retenir : CILS et CELI attestent votre niveau en italien, mais le CILS modulaire valide les épreuves réussies (18 mois pour repasser le reste), tandis que le CELI exige une reprise totale en cas d’échec. Pour l’université, le B2 (CILS DUE/CELI 3) est clé pour éviter l’examen de langue.

Perdu entre CILS ou CELI pour intégrer une université italienne ou valoriser vos origines ? Ce dilemme mérite une réponse stratégique. La comparaison CILS CELI révèle des différences cruciales : le CILS, avec sa grammaire isolée et sa modularité en cas d’échec, s’adresse aux profils prudents, tandis que le CELI, intégrant la grammaire en contexte, exige une réussite globale. Découvrez comment ces certifications, reconnues jusqu’au niveau C2, répondent à vos besoins universitaires (B2 requis) ou personnels. Ce guide dévoile les clés pour transformer votre choix en atout décisif, sans mauvaise surprise.

CILS ou CELI : le face-à-face des deux géants de la certification d’italien

Vous visez une université en Italie ou souhaitez faire valoir vos origines italiennes, mais vous hésitez entre CILS et CELI ? Pas de panique, on décortique tout ici, sans détour. Ces deux certifications sont les références officielles, délivrées par deux institutions italiennes majeures.

Le CILS (Certificazione di Italiano come Lingua Straniera) est signé par l’Université pour Étrangers de Sienne, tandis que le CELI (Certificato di Conoscenza della Lingua Italiana) provient de l’Université pour Étrangers de Pérouse. Les deux suivent le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL), de A1 à C2, et sont reconnus pour les visas, les études, ou la citoyenneté.

Choisir entre CILS et CELI, c’est comme opter entre deux champions du droit : même objectif, mais des stratégies distinctes. Le CILS permet de repasser uniquement les parties ratées dans l’année, tandis que le CELI exige de repasser l’examen complet en cas d’échec. Le CELI propose aussi des versions spécialisées (CELI Immigrati, CELI Adolescenti), tandis que le CILS domine pour les démarches administratives comme le permesso di soggiorno. Enfin, le CILS inclut une épreuve de grammaire séparée, contrairement au CELI, où la grammaire est intégrée aux tâches. À vous de jouer !

La structure des épreuves : deux logiques pour un même objectif

Le CILS et le CELI évaluent les quatre compétences linguistiques (compréhension/oral/écrit), mais diffèrent sur la grammaire. Cette divergence conditionne le choix des candidats selon leur profil et objectif : validation universitaire ou professionnelle. Vos priorités (rigueur technique ou fluidité communicative) guideront votre stratégie.

Le CILS, délivré par l’Université de Sienne, inclut une épreuve spécifique : Analyse des structures de communication. Elle teste la grammaire et le vocabulaire de manière isolée, idéale pour les apprenants méthodiques. Cette section de 30 minutes au niveau B2 rappelle une approche scolaire, facilitant la révision ciblée. Les candidats peuvent cibler des points précis comme les conjugaisons complexes ou les accords grammaticaux, renforçant leur précision technique.

  • Compréhension orale (Ascolto)
  • Compréhension écrite (Lettura)
  • Analyse des structures de communication (grammaire/vocabulaire)
  • Production écrite (Produzione scritta)
  • Production orale (Produzione orale)

Le CELI intègre la grammaire dans toutes les épreuves. Pas de section dédiée : la compétence linguistique s’évalue en contexte. Cette approche favorise les candidats à l’aise en communication intégrée, où la grammaire s’applique naturellement. Par exemple, au CELI 3 (B2), la justesse s’évalue via la description d’une image ou une conversation sur des thèmes professionnels, reflétant des situations réelles.

Stratégiquement :

  • Choisissez le CILS si vous maîtrisez les exercices grammaticaux purs. Adapté aux étudiants visant une université italienne (niveau B2 requis avec CILS DUE) ou aux candidats souhaitant sécuriser leur approche technique.
  • Préférez le CELI si vous excellez en communication globale. Idéal pour valider un niveau professionnel, où l’aisance prime sur l’analyse théorique, ou pour les contextes administratifs (ex. renouvellement de permis de résidence italien).

En résumé, le CILS suit une logique académique, le CELI une approche contextuelle. Adaptez votre préparation : 20% des points CILS dédiés à la grammaire contre 10% dispersés dans le CELI. Votre objectif (accès aux études, valorisation des origines, validation professionnelle) doit guider votre choix.

Le point-clé qui peut tout changer : la gestion de l’échec

Beaucoup de candidats sous-estiment un détail déterminant entre le CILS et le CELI : que se passe-t-il si vous réussissez l’écrit mais ratez l’oral de quelques points ? Cette question conditionne votre budget, votre planning et votre sérénité.

Le CILS, délivré par l’Università per Stranieri di Siena, est modulaire : si vous échouez à certaines épreuves (sur les cinq compétences testées), les parties validées restent capitalisées pendant 18 mois après la date de l’examen. Vous ne repassez que les épreuves ratées, évitant de tout recommencer. Un avantage stratégique pour les candidats pressés ou budgétaires.

La possibilité de retenter une seule épreuve ratée au CILS n’est pas un détail. C’est une assurance temps, argent et stress.

Le CELI, en revanche, suit une logique tout ou rien : un échec partiel oblige à repasser l’ensemble des épreuves dans la plupart des cas. Une exception existe pour les niveaux B1 et B2, où l’écrit et l’oral peuvent être capitalisés séparément, mais la règle générale reste la reprise complète. Un risque accru pour les candidats anxieux ou mal préparés.

Cette différence est décisive : le CILS sécurise vos progrès par étapes, le CELI exige une réussite globale dès le premier passage. Choisissez selon vos objectifs (accès universitaire, validation professionnelle) et votre marge d’erreur. Le CILS convient aux profils progressifs, le CELI aux profils confiants dans leur préparation.

CritèreCILSCELI
OrganismeUniversità per Stranieri di SienaUniversità per Stranieri di Perugia
Niveaux CECRLA1 à C2A1 à C2
Structure de la grammaireÉpreuve autonome (Analisi delle strutture di comunicazione)Évaluation intégrée dans les autres compétences
Politique en cas d’échecModulaire : possibilité de repasser uniquement les parties échouées (capitalisation sur 18 mois)Reprise complète de l’examen (sauf exceptions)
Public principalÉtudiants, démarches de citoyennetéMilieu universitaire et professionnel
Fréquence des sessions2 à 4 sessions par an3 sessions principales par an (mars, juin, novembre)

Pour y voir clair et comparer les deux certifications d’un seul regard, voici le tableau de bord stratégique. Toutes les informations essentielles y sont résumées pour vous aider à peser le pour et le contre. Gardez ce comparatif sous la main. Il synthétise les points de friction qui vont guider votre choix final.

Objectif université : quelle certification pour intégrer un cursus en Italie ?

Les certifications CILS (délivré par l’Università per Stranieri di Siena) et CELI (délivré par l’Università per Stranieri di Perugia) sont reconnues par les universités italiennes. Le niveau B2 est le seuil clé pour éviter l’examen de langue d’admission, accessible via le CILS DUE (B2) ou le CELI 3 (B2). Ce niveau valide votre capacité à comprendre des textes complexes, à argumenter sur des sujets variés et à communiquer sans malaise avec des natifs.

Le niveau B2, que ce soit via le CILS DUE ou le CELI 3, est votre passeport pour éviter l’examen de langue d’admission à l’entrée des universités italiennes.

Pour vérifier les exigences précises de votre université cible :

  1. Consultez la rubrique “Studenti Internazionali” ou “Ammissioni” sur le site de l’établissement.
  2. Cherchez les documents intitulés “Requisiti linguistici” (exigences linguistiques).
  3. Vérifiez si un certificat spécifique (CILS ou CELI) est exigé ou si seul le niveau CECRL (B2).
  4. En cas de doute, contactez directement la “segreteria studenti” (bureau des admissions).

Pour les formations exigeantes (lettres, sciences humaines), le CILS TRE (C1) ou le CELI 4 (C1) sont des atouts. Ils prouvent une maîtrise solide pour rédiger des travaux universitaires ou suivre des cours en italien. Les niveaux CILS QUATTRO (C2) et CELI 5 (C2) correspondent à un usage professionnel ou natif, parfois requis pour des cursus spécialisés.

Enfin, d’autres certifications comme le PLIDA B2 (Dante Alighieri) ou le CERTIT B2 (Università Roma Tre) sont également valides pour l’admission. Le CILS est souvent privilégié pour les démarches administratives, tandis que le CELI Adolescenti s’adresse aux 13-17 ans.

Objectif valoriser ses origines : le diplôme est-il la bonne approche ?

Si votre objectif est de prouver un lien profond avec l’Italie via votre maîtrise de la langue, une réalité s’impose : le CILS et le CELI ne sont pas conçus pour valider des origines. Ce sont des certifications linguistiques, pas des attestations d’héritage culturel. Pourtant, un niveau élevé de compétence peut indirectement souligner votre attachement à l’Italie.

Pour une valorisation convaincante, focalisez-vous sur le niveau de compétence, non sur le nom du diplôme. Un B2 (CILS Due ou CELI 3) montre une autonomie, mais pour marquer un attachement sincère, le C1 ou C2 est idéal. Ces niveaux (CILS Tre/Quattro ou CELI 4/5) traduisent une maîtrise proche du natif, utile pour des démarches administratives ou des études avancées.

Un cas précis justifie néanmoins un choix stratégique : la citoyenneté italienne. Pour une demande par mariage ou résidence, le CILS B1 Cittadinanza est l’option optimale. Ce diplôme, exigé par la loi italienne (décret 132/2018), évalue les bases pratiques de la langue (compréhension orale/écrite, rédaction de messages, interactions quotidiennes). Contrairement au CILS B1 standard, il est taillé pour les démarches administratives, avec une structure axée sur la vie courante.

Pour résumer : pour des origines, préférez un C1/C2 (CILS Tre/Quattro ou CELI 4/5) pour mettre en avant une maîtrise solide. Pour la citoyenneté, optez sans hésiter pour le CILS B1 Cittadinanza. C’est le seul certificat conçu spécialement pour ce parcours. Les deux examens valident un B1, mais seul le CILS B1 Cittadinanza évite les demandes de justificatifs supplémentaires.

Alors, CILS ou CELI : comment faire le choix final ?

Votre décision dépend de trois facteurs : votre profil d’apprentissage, votre tolérance au risque et votre objectif. Voici un guide pour trancher.

  • Choisissez le CILS si :
    • Vous préférez repasser uniquement les modules échoués (sauf pour le CILS B1 Cittadinanza, où l’échec total entraîne une repasse intégrale). C’est l’option la plus flexible.
    • Vous maîtrisez mieux une épreuve de grammaire isolée (analyse des structures de communication). Pour les méthodiques.
    • Vous visez la citoyenneté italienne : le CILS B1 Cittadinanza est conçu pour cette démarche, avec un contenu axé sur la vie quotidienne.
  • Optez pour le CELI si :
    • Vous avez confiance en votre capacité à réussir toutes les épreuves d’un seul coup. Le CELI n’offre pas de rattrapage partiel (sauf pour les échoués l’an passé).
    • Vous préférez une grammaire évaluée en contexte (exercices de complétion). Idéal pour les pragmatiques.
    • L’université visée le mentionne spécifiquement (moins courant que le CILS DUE pour l’accès universitaire).

La règle d’or ? Vérifiez les exigences de l’institution. Baisez-vous sur la structure des épreuves et la souplesse de rattrapage. Ce sont ces détails qui font la vraie différence.

Vous avez maintenant les clés pour agir. Quel que soit votre choix, l’essentiel est de passer à l’action. In bocca al lupo !

CILS et CELI, équivalents pour prouver votre niveau d’italien, diffèrent stratégiquement : CILS propose modularité et sécurité en cas d’échec, CELI une approche globale. Pour l’université, le B2 (CILS DUE ou CELI 3) est requis. Pour valoriser ses origines, ciblez C1/C2. Vérifiez toujours les exigences. In bocca al lupo !

FAQ

Quelle est la certification CELI pour la langue italienne ?

Le CELI (Certificato di Conoscenza della Lingua Italiana) est une certification officielle délivrée par l’Université pour Étrangers de Pérouse. Elle atteste de votre niveau en italien selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL), de A1 à C2. Idéal pour les étudiants, les professionnels ou ceux visant des démarches administratives, le CELI est particulièrement populaire en Italie pour son approche communicative. Chaque niveau (comme le CELI 3 pour le B2) ouvre des portes universitaires ou professionnelles.

À noter : il n’est pas modulaire, donc un échec à une épreuve oblige à repasser l’intégralité de l’examen.

Quels sont les critères pour évaluer un niveau A1 en italien ?

Le niveau A1 est le premier palier de maîtrise de l’italien, conçu pour les débutants. Il se reconnaît par des compétences basiques : comprendre et utiliser des phrases simples, se présenter, poser des questions basiques. Pour le valider, le CILS A1 ou le CELI 1 sont des options. Si vous passez le CILS A1, l’examen dure 1h45 avec 4 épreuves (écoute, lecture, écriture, oral). Le CELI 1, lui, inclut une épreuve de compétences linguistiques intégrant la grammaire. Un A1 s’adresse aux novices ou aux publics ciblés comme les migrants (via des versions spécifiques comme le CELI Immigrati).

Comment passer le CELI en France ?

Pour décrocher le CELI en France, suivez ce plan d’attaque :

  1. Choisissez votre niveau (A1 à C2) selon votre objectif (universitaire, professionnel, administratif).
  2. Inscrivez-vous via un centre agréé : en France, des instituts comme l’Institut Culturel Italien (à Paris, Lyon, Marseille, etc.) ou des universités partenaires organisent les épreuves.
  3. Préparez-vous stratégiquement : le CELI évalue 5 compétences (compréhension orale/écrite, grammaire intégrée, production écrite/orale).
  4. Anticipez les délais : 3 sessions annuelles (printemps, été, automne) et résultats en 2 à 4 mois.

Conseil pro : vérifiez les exigences de votre université ou employeur avant de vous inscrire !

Quels sont les critères pour évaluer un niveau A2 en italien ?

Le niveau A2 marque une autonomie élémentaire en italien. Vous pouvez comprendre phrases clés, gérer des échanges simples (achats, renseignements), et décrire votre environnement. Pour le valider, le CILS A2 (durée totale : 2h10) ou le CELI 2 (B1) sont des choix. Le CILS A2 se décompose en 4 épreuves (écoute, lecture, écriture, oral), tandis que le CELI 2 inclut une épreuve de compétences linguistiques intégrant la grammaire. Un test en ligne gratuit ou un cours d’évaluation peut vous aider à situer votre niveau avant l’examen.

Où passer le CELI en France ?

En France, le CELI se passe dans des centres agrées, souvent liés à l’Institut Culturel Italien ou à des universités. Voici les étapes :

  1. Trouvez un centre : Paris (Institut Culturel Italien), Lyon, Marseille, ou via des partenariats universitaires.
  2. Vérifiez les dates : 3 sessions annuelles (printemps, été, automne).
  3. Inscrivez-vous en ligne via le site de l’Université de Pérouse ou du centre local.

Conseil : privilégiez les centres urbains pour plus de flexibilité. Pour les niveaux A1/B1, le CILS B1 Cittadinanza (spécifique à la citoyenneté) est aussi une alternative stratégique.

Quelle formation choisir pour apprendre l’italien efficacement ?

Pour apprendre l’italien, adoptez une stratégie 360° :

  • Cours en ligne (Duolingo, Babbel) pour les bases, mais attention : ils ne préparent pas aux examens.
  • Cours en centre (Alliance Française, Instituts Culturels Italiens) pour une pédagogie structurée et des profs natifs.
  • Immersion : séjours linguistiques en Italie (Sienne, Pérouse) pour accélérer la progression.
  • Préparation aux examens : optez pour des guides spécifiques (ex. “CILS/CELI pour les Nuls“) et des annales.

Si vous visez un diplôme universitaire, priorisez des formations certifiantes validant un niveau B2 (CILS DUE ou CELI 3).

Comment évaluer si je suis niveau A1 ou A2 en italien ?

Pour situer votre niveau A1/A2 : *

  1. Testez-vous avec des quiz en ligne (site de l’Université de Pérouse ou de Sienne).
  2. Évaluez vos compétences :
    • A1 : vous comprenez des mots familiers, formulez des phrases simples.
    • A2 : vous gérez des échanges quotidiens, décrivez brièvement votre entourage.
  3. Simulez une épreuve : des centres proposent des tests blancs gratuits.

Si vous ratez moins de 30 % des questions, visez le A2. Sinon, commencez par le A1. Une préparation ciblée (2-3 mois) suffit pour passer de l’un à l’autre.

Quel niveau d’italien est considéré comme débutant ?

Les niveaux débutants sont A1 (débutant absolu) et A2 (débutant avancé).

  • A1 : phrases basiques, présentations, besoins immédiats. Exemple : commander un café ou se présenter.
  • A2 : interactions simples, décrire votre quotidien, lire des textes courts. Ces niveaux sont parfaits pour les migrants (le CILS B1 Cittadinanza est d’ailleurs requis pour la citoyenneté) ou les curieux. Pour les universités italiennes, visez le B2 (CILS DUE ou CELI 3) pour éviter les épreuves d’admission.

CILS A1 vs CELI A2 : lequel est le mieux adapté ?

Le choix entre A1 (CILS) et A2 (CELI) dépend de votre objectif :

  • Pour un débutant pur : le CILS A1 (structure modulaire, épreuves courtes) est plus rassurant.
  • Pour un débutant avancé : le CELI A2 (évaluation intégrée de la grammaire) correspond à un usage concret (ex. voyager en Italie).

Conseil stratégique : si vous préparez un niveau supérieur, sautez l’A1/A2 et visez directement le B1/B2. Le CILS B1 Cittadinanza est d’ailleurs incontournable pour la citoyenneté.

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